Protection du bétailFace au loup, l’âne s’avère le plus féroce
Le prédateur a frappé par deux fois ces derniers jours. Claude-Alain Gebhard a dépoussiéré une technique ancestrale de défense: ses bêtes sont escortées par quatre ânes.

Les récentes attaques mortelles de loups sur deux troupeaux de génisses («24heures» du 20 juillet) ont ravivé un sentiment d’insécurité chez les éleveurs, tout en posant de nouveau l’éternelle question de la place du prédateur dans nos contrées. La lutte est acharnée du côté des agriculteurs qui tentent de préserver leur cheptel. Et si certains utilisent les «canaux officiels» de défense (berger, chiens, clôtures électrifiées ou fils barbelés), d’autres préfèrent apporter leur patte, aussi alternative soit-elle.