«Quiet quitting»Faut-il démissionner silencieusement pour être heureux?
Avec ses millions de vues sur TikTok, le terme «quiet quitting» interroge. Et si le bien-être au travail résidait dans un état d’esprit qui se traduit par une démission silencieuse? L’avis de deux spécialistes, un en philosophie, l’autre en burn-out.
«J’identifie le quiet quitting comme une sorte de démission intérieure, mais je fais la distinction entre la démission silencieuse - soit un désinvestissement - et la démission intérieure où la personne a décidé de quitter l’entreprise pour laquelle elle travaille.» - Nadia Droz, spécialiste en santé au travail.
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Cet article a été rédigé par les journalistes de «Femina». Retrouvez plus d’articles sur Femina.ch
Un post sur notre feed, puis deux, puis trois. Et l’évidence, en cette rentrée 2022, dans un monde post-Covid à l’horizon noir, le terme «quiet quitting» est omniprésent. Sur TikTok, la démission silencieuse, soit l’envie de ne plus tout donner à son travail au risque de perdre sa santé mentale, génère des millions de vues. Apparu dans une Amérique au marché du travail global fort, le verbe n’en finit pas d’intéresser les médias anglo-saxons.
