Prédateurs au pied du JuraFaut-il désormais de nouveau avoir peur du grand méchant loup?
Après un récent carnage toujours plus proche de la plaine, paysans et politiciens s’inquiètent pour les humains. À tort ou à raison?

Dix kilomètres! Voilà la distance qui sépare désormais la ville du loup, lequel a une nouvelle fois frappé le week-end dernier dans une ferme de Froideville, un hameau situé juste en dessous du village de Ballens, près de Morges. Sur les douze moutons de Jan Kocher, cinq n’ont pas survécu. «Je pensais vraiment qu’à cette altitude je passerais entre les gouttes. Mais il faut se rendre à l’évidence: l’animal rôde dans nos exploitations et rien ne dit qu’il va remonter.»