Elle aurait presque de la peine à y croire. Nous offrant un exemplaire de sa pièce de théâtre, «La nouvelle Antigone», Frédérique Zahnd commande un café au serveur du Pointu, à deux rues de son appartement lausannois. À 60 ans, cette professeure de français au Gymnase de Morges démarre une nouvelle vie. Celle d’un écrivain – elle dit «autrice» –, qui publie là son deuxième livre en moins d’une année. Avec cette adaptation de la tragédie de Sophocle, cette Franco-Suisse native de Pontarlier cumule projet littéraire et intention politique.