SuisseGare aux faux informaticiens en Romandie
Des escrocs se font passer pour des employés du support technique de Microsoft. Les polices des cantons de Vaud et Fribourg ont lancé un appel à la méfiance.

Les cas d'escroquerie de faux informaticiens se multiplient en Suisse romande depuis le début de l'année. Lundi, les polices des cantons de Vaud et Fribourg ont lancé un appel à la méfiance.
L'escroquerie «au support Microsoft», comme l'appelle la police, n'est pas nouvelle. De faux informaticiens se sont notamment fait remarquer l'été dernier dans le canton de Zurich. Dans le canton de Vaud, une trentaine de cas ont été recensés en 2017, tentatives comprises, pour un préjudice total de 94'000 francs. Et cette année, on y en dénombre déjà une dizaine.
L'explosion de ce genre d'escroqueries est surtout manifeste dans le canton de Fribourg. Comme dans le canton voisin, les délits se sont concentrés sur les mois de mars et avril.
Alors que seuls quatre cas ont été rapportés pour toute l'année passée, la police fribourgeoise en a déjà identifiés dix en 2018, ainsi que cinq tentatives. Le préjudice se monte, pour ces cas-là, à plus de 40'000 francs, écrit-elle lundi dans un communiqué.
Modus operandi
De manière générale, ces escrocs entrent en contact avec leur victime potentielle par téléphone. Généralement en allemand ou en anglais, ils se font passer pour des employés du support technique de Microsoft.
Ces faux informaticiens tentent alors de persuader leur victime que son ordinateur présente des problèmes. Une fois la confiance établie, ils lui demandent de télécharger un programme informatique. Celui-ci n'est toutefois pas un antivirus comme le prétend l'escroc, mais un programme qui lui permet de prendre le contrôle de l'ordinateur.
La bonne attitude
Afin de prévenir de telles escroqueries, les polices vaudoises et fribourgeoises lancent lundi un message de prévention et rappellent certaines règles de comportement pour éviter de telles mésaventures. Et tout d'abord il faut savoir que les véritables entreprises n'appellent pas sans avis préalable et ne demandent jamais qu'on leur communique par téléphone des données personnelles.
En cas de doute, le mieux est de couper court à la conversation. Il ne faut jamais donner accès à son ordinateur pour un service non sollicité. D'autres indications sont disponibles sur le site internet de la Centrale d'enregistrement et d'analyse pour la sûreté de l'information MELANI.
ats
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