AboVital été (22/41)Graffeuse, «ignorante», et fière de l’être
Tout en se rêvant un avenir d’artiste qu’elle soigne dans une école d’art, Phèdre «kiffe» ces instants de liberté qui la font «mûrir». Elle sait aussi s’arrêter quand la peur l’étreint.

Phèdre… c’est le pseudo – dans son milieu, on dit blaze – qu’elle s’est choisi pour apparaître ici. Et Phèdre, c’est parce qu’elle aime relire la tragédie de Racine qui pose si bien le «sens de la justice». Binationale, la graffeuse souffle être née il y a une vingtaine d’années sur un autre continent où les peintures murales font partie d’une histoire de l’art et d’une iconographie populaire «amenant de la couleur à la vie». Elle est aussi «à sa connaissance» parmi les rares qui pratiquent ici.