Signé PullyHomy’s Place cuisine vite, bien et iranien
Vers le Gymnase de Chamblandes, Homayoon et Mahsa Shoukat servent des produits frais sur le pouce mais aussi des spécialités perses.

Les patrons de Homy’s Place vous disent quelque chose? Pas impossible. Homayoon et Mahsa Shoukat n’en sont pas à leur premier tablier sur territoire vaudois. Le premier, arrivé en Suisse en 1979, a notamment fait ses classes au Pigalle et au New Pigalle (devenus depuis Fellini et Café des Artistes) à Lausanne.
Les deux établissements étaient tenus par ses parents dans les années 90. Sa femme l’a ensuite rejoint pour l’aventure O Sole Mio, à La Sarraz. Aujourd’hui, avec leur Homy’s Place, il relève le défi du «fast-good» à deux pas du Gymnase de Chamblandes, à Pully.
À la carte, des pâtes, des salades, des focaccias ou encore des burgers. Bref, de quoi contenter les élèves voisins (menu étudiant à 10 francs) et les affamés de passage. Mais la petite subtilité, c’est la possibilité de goûter aux spécialités perses concoctées par Mahsa.
«Dans la cuisine iranienne, il y a beaucoup de marinades et de préparations en amont, il faut donc s’y prendre un peu à l’avance.»
«Nous proposons des brochettes tous les jours mais aussi des plats iraniens sur demande. C’est une cuisine dans laquelle il y a beaucoup de marinades et de préparations en amont, il faut donc s’y prendre un peu à l’avance», explique Homayoon. Le couple sert aussi le café (et plusieurs dérivés lactés, chauds ou froids) ainsi que du bubble tea.
Vive la rentrée!
Après avoir consenti à d’importants travaux pour rafraîchir les locaux et se doter d’une cuisine professionnelle, les époux se voulaient optimistes en ouvrant Homy’s Place en octobre 2020. La première vague de la pandémie était passée…
«Mais l’éclaircie espérée ne s’est pas confirmée, au contraire! Pendant l’année scolaire, nous tournions grâce aux étudiants mais il était impossible de se sortir un vrai salaire. Nous n’avions pas le droit aux allocations pour perte de gain et il fallait continuer à payer les charges. Bref, nous avons senti passer l’été», racontent les patrons, pas mécontents d’avoir vu arriver la rentrée.
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