Huit cas de rougeole ont été détectés à l'UNIL
Toutes les personnes ont été en contact direct avec un étudiant contagieux la semaine dernière.

Alors que «20 minutes» évoquait, jeudi, quatre cas de rougeole à l'Université de Lausanne (UNIL), ce sont désormais huit personnes qui sont officiellement atteintes. «Toutes sont épidémiologiquement liées au premier cas, détecté la semaine dernière», précise Christiane Petignat, médecin adjoint au médecin cantonal. Un chiffre qui pourrait augmenter puisque certains cas sont toujours en cours d'analyse.
Il y a quelques jours, l'UNIL était informée par le médecin cantonal qu'une personne atteinte de la rougeole avait fréquenté la Faculté des sciences et de l'environnement. Une communication avait été mise en place dans l'entourage proche de l'élève puis à l'échelle de toute l'université. «Nous suivons à la lettre les consignes du médecin cantonal car il n'y a pas de spécialiste des épidémies et de la contagion sur le campus», indique la porte-parole de l'UNIL Géraldine Falbriard. Ici, il ne s'agit pas d'une «épidémie» à proprement parler puisque tous les cas sont liés, plutôt d'une «multiplication de cas».
Dix évictions préventives
Dans un courriel adressé à tous ses membres, l'UNIL invite les «personnes se sachant particulièrement vulnérables ou que la situation inquiète» à prendre contact avec le Service de sécurité, environnement et prévention de l'UNIL pour obtenir des informations.
«Nous avons aussi demandé un large contrôle des carnets de vaccination», explique Christiane Petignat. Il a été recommandé à tous les élèves de se vacciner ou de se faire injecter la deuxième dose du vaccin, si nécessaire. Dix personnes non vaccinées et ayant été en contact direct avec l'étudiant font l'objet d'une «éviction sociale et universitaire» de 21 jours.
Toujours par courriel, l'UNIL rappelle que «le virus de la rougeole est parmi les plus contagieux» et que «les conditions de coexistence universitaire, dans les auditoires, restaurants et autres lieux réunissant de grandes quantités de personnes sont particulièrement favorables à sa propagation». Finalement, il est souligné que «la rougeole n'est de loin pas une maladie bénigne pour une population de jeunes adultes».
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