Saga«Hunger Games» revient avec un message politique musclé
Après le succès mondial du premier épisode en 2012, la saga «Hunger Games» revient sur les écrans en novembre.
La saga arrive sur les grands écrans est portée par le charisme de l'actrice Jennifer Lawrence et un message politique sans complexe qui appelle les jeunes générations à se rebeller.
«Hunger Games - l'embrasement» était projeté en première mondiale lundi soir à Londres, avant sa sortie dans la quasi totalité du monde entre le 15 et le 28 novembre (le 22 novembre en Amérique du Nord et le 27 en France).
Malgré la pluie, des centaines de fans se sont pressés pour voir les acteurs, au premier rang desquels Jennifer Lawrence, fouler le tapis rouge. Quelques dizaines ont même campé sur place depuis dimanche pour être sûrs d'être aux premières loges.
Produite par la mini-major Lionsgate, l'adaptation au cinéma de la trilogie de livres à succès de l'Américaine Suzanne Collins s'était immédiatement imposée comme un titan du box-office, avec des recettes mondiales de 693 millions de dollars dans le monde pour l'opus 1, en 2012.
S'entretuer pour gagner
Lionsgate, qui a décliné «Hunger Games» dans une vaste gamme de produits dérivés - maquillage, vêtements ou tablettes de chocolat - travaille même sur un projet de parcs d'attractions.«Hunger Games» suit les aventures de la jeune Katniss Everdeen (Jennifer Lawrence) à Panem, une société totalitaire dominée par les oligarques du Capitole, qui font régner la terreur dans douze districts où s'entassent la majorité de la population.
Dans le premier film, Katniss et son ami Peeta (Josh Hutcherson) sortaient vainqueurs des 74e «Hunger Games», des jeux organisés par le Capitole, où les candidats de chaque district doivent s'entretuer pour gagner.
On les retrouve dans ce deuxième volet en pleine «tournée des vainqueurs», une opération de propagande destinée à calmer les foules agitées, et à laquelle les deux jeunes gens se prêtent de mauvaise grâce.
Irrité par la personnalité séditieuse de Katniss, le président de Panem (Donald Sutherland) décide, pour l'éliminer, que les 75e jeux seront disputés par d'anciens vainqueurs. Katniss et Peeta retournent donc dans l'arène, alors que la révolte gronde dans les districts opprimés.
Ce terreau contestataire, prélude à la révolte décrite dans le troisième volet de la série, qui sortira au cinéma en deux parties, en 2014 et 2015, a permis d'accentuer le message politique de la trilogie.
«Je pense que le message important pour les jeunes générations est de leur dire à quel point elles sont essentielles pour définir la société du futur», déclarait vendredi Jennifer Lawrence, lors de la présentation du film à la presse à Beverly Hills.
«C'est une merveilleuse occasion de dire aux jeunes adultes: 'Tu n'es pas obligé de suivre le chemin tracé'. Même si tu as l'impression d'être seul, une seule voix suffit pour dire 'Ce n'est pas bien'», ajoutait l'actrice de 23 ans, oscarisée en février dernier pour «Happiness Therapy».
«Aller à contre-courant»
Josh Hutcherson va dans le même sens: «Des quatre coins du monde, on nous assène sans arrêt des vérités sur tout. Et les médias passent leur temps à dire (aux jeunes) comment ils doivent être. Je pense que ce film montre qu'on peut aller à contre-courant», dit-il.
Même Donald Sutherland jugeait «essentiel» de participer au film, qui met en scène, «de façon plus claire que tout ce que j'ai pu voir depuis bien longtemps, les dangers que représentent l'oligarchie et les privilégiés».
L'ensemble de la distribution, où l'on retrouve notamment Woody Harrelson, Elizabeth Banks, Stanley Tucci et Lenny Kravitz, a rempilé mais Gary Ross, réalisateur du premier film, a passé la main à Francis Lawrence.
Reconnaissant que reprendre le flambeau n'était pas une mince affaire, Francis Lawrence a estimé lundi soir à Londres avoir réalisé une adaptation «très fidèle» au roman en parvenant à en «saisir l'essence».
Un modèle pour les filles
Pour Nina Jacobson, la productrice de la trilogie, «le coeur de ces films, c'est le point de vue de Katniss et tant que l'on reste fermement attaché à elle, on reste cohérent».Un personnage auquel Jennifer Lawrence, l'une des actrices les plus cotées à Hollywood, «serait très honorée de rester associée pour le restant de (ses) jours», a-t-elle dit.
«C'est un bon modèle pour les filles. Elle est forte, c'est une combattante, elle n'a pas peur de se dresser debout pour ce qui est juste», a-t-elle résumé à Londres.
AFP
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