Une détentrice de molosse témoigne«J’ai étranglé mon chien pour sauver ma vie»
Une Vaudoise de 60 ans sera jugée le 4 avril pour avoir tué son american staffordshire terrier qui venait de l’agresser violemment. Elle plaide la légitime défense.

Un chien qui mord son maître ou sa maîtresse est de l’ordre de l’exception. Il est encore plus rare qu’un ou une propriétaire ôte intentionnellement la vie de son animal. Ces deux situations inédites sont au cœur d’une enquête pénale ouverte en juillet 2021. Une juge d’Yverdon devra déterminer début avril si l’étranglement mortel d’un american staffordshire terrier (amstaff) par sa détentrice, alors âgée de 58 ans, est pénalement répréhensible au vu des circonstances. C’est en tout cas l’avis de la procureure Claudia Correia, qui la poursuit pour infraction à la loi fédérale sur la protection des animaux. La représentante du Parquet requiert une condamnation à une peine pécuniaire avec sursis, assortie d’une amende de 300 fr. et du paiement des frais de justice.