En marge des «Quatuor de Los Angeles»James Ellroy lâche les chiens
Le romancier s’expédie au «Purgatoire des pervers» en 2020, et débobine les années 1950 à Los Angeles dans un flot de turpitudes dont personne ne réchappe.

Pour ceux qui lui reprocheraient son style enfumé de digressions nauséeuses, productions de preuves archivées, logorrhées pathologiques, notes encore poisseuses de sang, sperme et autres liquides, James Ellroy a trouvé la parade. «Panique générale», par la pleine maîtrise de son style, le niveau surréaliste de ses intrigues, semble assumé comme un roman peinard expédié depuis le «Purgatoire des pervers». Presque tranquille.