Hommage à Claude Nobs«J’avais 40 jours pour libérer son âme»
Dix ans après la mort de Nobs, son compagnon Thierry Amsallem se souvient de Claude. Et révèle comment le natif de Montreux s’était pris d’affection pour Bouddha.

Depuis le décès de Claude Nobs le 10 janvier 2013, Thierry Amsallem (ici en 2015) entretient la mémoire de son ancien compagnon. Il a créé à cet effet la Claude Nobs Fondation, qui gère notamment une grande partie de la musique enregistrée au Montreux Jazz.
PATRICK MARTIN
Durant 25 ans, Thierry Amsallem fut le compagnon de Claude Nobs. En partageant la vie du Montreusien, le Français a partagé celle de «son» festival, dont il conserve et promeut désormais les archives. Le 24 décembre 2012, c’est lui qui appelait les urgences héliportées après la chute à ski de fond de Nobs, à quelques mètres de leur chalet de Caux. Deux semaines plus tard, le 10 janvier 2013, la mort emportait le créateur d’un des plus fameux festivals du monde.