Jean Dujardin surnomme son Oscar «Monsieur Propre»
Son trophée a changé l'image que les gens ont de lui. Au point qu'il aimerait parfois bien le rendre.

Un soleil assez fort filtre entre les rideaux du bar du Lausanne Palace. Jean Dujardin fronce les sourcils, protège ses yeux d'une main. «Bonjour!» jovial accompagné d'un sourire éclatant, il s'installe sur le canapé en prenant soin de tourner le dos à la lumière crue qui l'agresse. La veille, il a présenté son dernier film, «La French» , en avant-première, accompagné du réalisateur Cédric Jimenez et de son pote Gilles Lellouche avec qui il partage le haut de l'affiche. Il commande une Evian – «aujourd'hui, on va être à l'eau» – et jure que ce n'est pas parce qu'il a la gueule de bois. «On a juste fait le point au bar de l'hôtel après la projection!» assure-t-il, alors que son compère Gilles Lellouche n'a carrément pas réussi à se lever. «Ah ouais? Gilou dort encore (éclat de rire) ? Mais non, ça va, je vous dis! L'eau, c'est parce qu'en tournée de promo en province, on mange toujours trop et après, c'est dur de récupérer». Ben voyons. On trinque donc à l'eau claire.