Salon du livreJoann Sfar: «J’ai un rapport très candide au récit»
Dessinateur compulsif, l’auteur du «Chat du rabbin» est aussi un grand lecteur. Il évoque ses liens à l’écrit avant sa venue à Palexpo, samedi et dimanche, en tant qu’invité d’honneur.

Sur le profil WhatsApp de son téléphone, un chien plutôt qu’un chat. «Il vient de chez vous: c’est un berger blanc suisse. Il s’appelle Bretzel», raconte Joann Sfar au bout du fil. Avant sa venue au Salon du livre samedi et dimanche en tant qu’invité d’honneur, on attrape le créateur du «Chat du rabbin» chez lui, dans le XVIIe arrondissement à Paris. De bon matin, le prolifique auteur d’origine niçoise, à la tête de plus de 200 livres, se trouve déjà derrière sa table à dessin. À 51 ans, l’homme qui a mis en cases «Le petit prince» et «La chanson de Renart» phosphore plus que jamais. Son actualité? Deux ouvrages qu’il vient présenter à Palexpo: «Et Dieu riait beaucoup», son dixième roman, estime–t-il au jugé, et «Riviera», un polar graphique, «une première dans le genre».