Surveillance des médiasJoëlle Fabre, nouvelle sentinelle de l’information
La rédactrice en cheffe adjointe de «24 heures» a été nommée au sein d’un Conseil suisse de la presse désormais largement féminisé.

Ceux qui la connaissent savent qu’elle ne sera pas juge et partie. Joëlle Fabre, rédactrice en cheffe adjointe de «24 heures», entre au Conseil suisse de la presse. Elle sera l’une de ses 21 membres, désormais à majorité féminine, à siéger au sein de cette institution créée en 1977 et qui délibère au sujet des plaintes reçues du public sur la base de la «Déclaration des devoirs et des droits du/de la journaliste». Et qui a traité l’an dernier pas moins de 123 dossiers.
Des devoirs et des droits, c’est toute l’essence de ce «quatrième pouvoir». Et Joëlle Fabre, prix suisse du journalisme local en 2003 et 2007, ancienne cheffe de la rubrique Vaud, férue de sujets sociétaux, sait parfaitement ce que ce métier et son évolution impliquent en termes de responsabilité. Passionnée du débat, du doute et des certitudes qui ne demandent qu’à être remises en cause, nul doute qu’elle saura mettre son grain de sel dans cette instance parfois un peu sage et verbeuse. Pour nous donc, beaucoup de fierté et un regret: celui de ne pas être une mouche pour assister aux séances à huis clos.
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