«Jurassic World», ce produit cloné qui déçoit
Plus de vingt ans après «Jurassic Park», voici le quatrième volet.
Le monde s'est développé, les dinosaures ont muté. Clonées à partir de leur ADN, les bestioles ont engendré des petits et s'épanouissent sur une île redevenue un parc d'attractions maousse. Touristes et familles s'y ruent en file indienne pour admirer de massifs mais inoffensifs brachiosaures, un mosasaure vorace et aquatique ou de charmants vélociraptors qu'il vaut mieux ne pas approcher pour éviter l'amputation ou pire. Tout cela est bien sûr parfaitement contrôlé. Derrière ses vitres et écrans de surveillance, une armée somnole pour vérifier que tout se passe bien et veiller au grain en cas de pépin. L'incident, on s'en doute, est l'élément déclencheur de Jurassic World. Il a pour nom Indominus Rex. Spécimen de dinosaure qui n'a jamais existé et a été inventé spécialement pour la circonstance. Malins, les scientifiques en ont même créé deux exemplaires. Moins malins, ils n'ont pas imaginé que les animaux pourraient se bouffer entre eux.