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Depuis vendredi, tout a changé pour l'équipe de Suisse. Le résultat du tirage au sort conduit Ottmar Hitzfeld et son staff à revoir de manière radicale le programme de préparation.

Avec des rencontres à Brasilia contre l'Équateur, Salvador de Bahia contre la France et à Manaus contre le Honduras, la Suisse doit trouver un autre camp de base. L'option sur le complexe de Guaruja dans l'Etat de Sao Paolo n'a pas été confirmée.

Pour s'habituer à la chaleur et à l'humidité auxquelles les Suisses seront confrontés lors du premier tour, l'idée désormais est de se replier plus au nord bien sûr, dans la station balnéaire de Porto Seguro dans l'Etat de Bahia.

Ville de la lambada

Porto Seguro est considéré comme le berceau du Brésil. C'est là, en effet, où Pedro Alvares Cabral et l'expédition portugaise qu'il commandait ont accosté le 22 avril 1500. Cette ville de Porto Seguro a, par ailleurs, vu naître la... lambada. La Suisse a jusqu'au jeudi 12 décembre pour communiquer à la FIFA le lieu de son camp d'entraînement.

Afin de mettre tous les atouts de son côté, Ottmar Hitzfeld est partisan de couper en deux le voyage vers le Brésil. Il demande l'organisation d'un match amical en Amérique centrale ou en Amérique du Sud. «Dans des contrées chaudes, glisse-t-il. Rien n'est confirmé,mais une telle éventualité est bien à l'ordre du jour.» Le sélectionneur éprouve le besoin légitime de rencontrer une équipe qui évolue plus ou moins dans le registre de l'Équateur et du Honduras.

En 1994 sur la route de la Coupe du monde aux Etats-Unis, la Suisse avait affronté la Bolivie à Montréal (0-0). Il y a quatre ans, elle avait, en revanche, disputé ses matches de préparation en Suisse, contre le Costa Rica à Sion (0-1) et l'Italie à Genève (1-1).

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