La bondelle sort des fumoirs
«Pain du pêcheur», la starlette de Neuchâtel aime les sables.

Sur les rives du lac de Neuchâtel, on l'appelle «le pain du pêcheur». La bondelle, au nom élégant qui évoque une subtile demoiselle, se laisse cueillir dix mois par année. Une rare disponibilité qui a fait vivre des générations de professionnels. Même qu'à la fin des années 1950, la démocratisation du fil nylon facilitant la pêche a fait déborder les paniers, au risque de voir ce bon pain perdu. Plus possible d'écouler la princesse du lac en filets frais du jour? Soit, fumons-la!