Portrait de Sarah JoliatLa croque-mort prend la vie comme elle va, sa fin aussi
L’entrepreneuse de pompes funèbres veut légaliser l’humusation en Suisse, pour que son corps repose sous des copeaux de bois plutôt que dans un cercueil ou en cendres dans une urne.

Elle a pensé à tout. «J’aimerais mourir au printemps, en mai, quand toutes les fleurs sont écloses», imagine Sarah Joliat, croque-mort à la tête des Pompes funèbres du Léman à Vevey, l’entreprise qu’elle a créée avec son associé Philippe Seidel il y a dix ans. «La cérémonie aura lieu en plein air, dans un champ, à l’orée d’un bois ou dans une clairière, juste là, derrière Puidoux.»