Mode et économieLa fièvre des baskets gagne tous les milieux
Les sneakers ne sont plus réservées aux terrains de sport. Elles représentent aujourd’hui la moitié des chaussures vendues dans le monde, contre un peu plus de 30% il y a cinq ans.

C’est un bureau de tabac genevois presque comme les autres. On y trouve plein de babioles, les frigos sont remplis de sodas et des cigares apparaissent derrière les vitres de caves en bois. Plus surprenant, trônent sur les étagères de la Bohème des baskets d’occasion, souvent des Nike un peu vintage écoulées de 40 à 450 francs. «Un ami collectionneur débarrasse sa collection, explique Sidney Guenin, le patron de la petite échoppe. Ça marche fort, j’en ai vendu une vingtaine de paires en deux mois.» Étonnant.