Faune à AigleLa gravière s’est muée en sanctuaire du petit gravelot
Le site est très prisé de l’oiseau pour y nicher. L’exploitant et une ornithologue s’arrangent pour lui réserver chaque année un bout de terrain.

Tout commence par un exercice: repérer de faux œufs de petit gravelot posés au sol. La mission s’avère quasi impossible avant qu’Aleksandra Rnjakovic ne nous mette sur la piste des quatre ovocytes tachetés disposés en fleur comme le seraient des vrais.

Raison pour laquelle la Chablaisienne, il y a un peu plus de dix ans, a approché l’entreprise pour la mettre en garde: le petit gravelot, comme son nom l’indique, raffole de ces gravières qui lui rappellent tant les milieux naturels qu’il prisait avant que l’activité humaine ne les fasse peu à peu disparaître. Une collaboration est née pour favoriser l’accueil du volatile, particulièrement au moment de la nidification qui débute fin avril.