Portrait de Fanny WangLa guérisseuse vise l’universalité du taï-chi
L’artiste martiale remarquée pour son solo lors de la Fête des Vignerons vient de publier un roman initiatique.

La grâce de ses mouvements n’a d’égale que la détermination de son esprit. Fanny Wang est dans sa bulle quand elle s’adonne à son art martial fétiche. «Le taiji (ou taï-chi) est pour moi un état de conscience modifié», révèle la maître qui enseigne sa discipline à Vevey et Châtel-Saint-Denis (FR). Dans le cordon boisé de la Veveyse situé à quelques pas de son domicile, sa gestuelle méditative respire la pureté. À des années lumière de la pratique sportive qui l’avait propulsée vice-championne du monde. «Quand on exécute des taolus devant un jury, on n’est plus dans l’intériorité mais dans l’exécution, la reproduction de schémas», compare la Romande qui privilégie l’humilité.