CIA, KGB, Mossad, MI5…La journaliste Chloe Aeberhardt brise les clichés sur les espionnes
«Elles n’ont pas le fantasme de devenir des superhéros»: voilà ce que souligne la jeune journaliste française dans son ouvrage «Les espionnes racontent» (Ed Robert Laffont), après être partie à leur rencontre durant cinq ans d’enquête, aux quatre coins du globe.
![«En réalité, toutes [mes interlocutrices] ont brisé le plafond de verre, très bas à leur époque. Sans se revendiquer féministes, elles ont, par leurs parcours individuels, ouvert la voie. Je pense d’ailleurs que l’idée que leur témoignage puisse rectifier l’image que l’on se fait des femmes dans le renseignement a joué dans leur décision de me parler.» - Chloe Aeberhardt](https://cdn.unitycms.io/images/5t3bOs1Oa9xByzW9KGkNgi.jpg?op=ocroped&val=1200,1200,1000,1000,0,0&sum=Z82Pnc5z-Ms)
Cet article a été rédigé par les journalistes de «Femina». Retrouvez plus d’articles sur Femina.ch
Elles ont travaillé pour la DST, le KGB, la CIA, le MI5 ou le Mossad. Ces femmes de l’ombre, anciennes des services secrets durant la guerre froide, la journaliste Chloé Aeberhardt a mis du temps pour les trouver et les faire parler. Dans son livre «Les espionnes racontent», elle lève un coin du voile sur leurs profils et leurs parcours dans ce milieu éminemment masculin.