Fréquence cérébraleLa neurostimulation pour aider les dyslexiques
En modulant l’activité électrique de certains neurones, des neuroscientifiques de l’Université de Genève sont parvenues à améliorer la capacité à traiter les sons du langage.

En Suisse, on estime qu’une personne sur dix souffre de dyslexie, trouble qui transforme souvent l’apprentissage de la lecture en véritable calvaire. Au cœur du problème: le fonctionnement d’une partie du cerveau qui détériore sa capacité à traiter les sons du langage.
À Genève, deux chercheuses en neurosciences viennent de prouver qu’en modifiant les oscillations de l’activité neuronale à cet endroit précis grâce à la stimulation électrique, on améliore les aptitudes de lecture des personnes dyslexiques.