Comment vous êtes-vous approprié ce festival et son programme, conçu en partie par l’ancienne équipe? 

Au cours du mois de passation, j’ai rencontré les artistes invités par Véronique Ferrero Delacoste, je suis allée découvrir leurs spectacles et j’ai visionné des captations. Puis nous avons ajouté plusieurs propositions pour compléter la programmation. La notion de «connivence» vise aussi à raconter cette transition: nous cherchons à nouer un lien entre la nouvelle équipe, les artistes et le public.   

Quelle est votre vision pour le festival? 

Je souhaite que le far° reste un lieu ouvert, avec des propositions pointues mais accessibles à toutes et tous. Les thématiques liées à la durabilité sociale et écologique me tiennent particulièrement à cœur. Elles se refléteront sous plusieurs formes dans les spectacles que nous accueillerons. L’an prochain, nous allons également développer notre programme «Extra Time» (ndlr: tremplin de la relève) au niveau national, en partenariat avec la Suisse alémanique et le Tessin, sous le nom «Extra Time +».   

Deux spectacles sont en anglais sans surtitres. D’autres invitent les enfants à tenter l’expérience du far°. Quels publics souhaitez-vous atteindre?  

Les spectacles en anglais sont ouverts à toutes les personnes qui comprennent la langue de manière passive, il n’est pas nécessaire de la parler parfaitement. Quant au jeune public, nous avons identifié deux propositions accessibles aux enfants. L’an prochain, nous proposerons une programmation spécifiquement destinée aux jeunes spectatrices et spectateurs.