Portrait de Camille LuscherLa passion de la traduction, entre intuition et immersion
La Romande reconnue pour son travail sur les textes d’Arno Camenisch vient de traduire Annette Hug, avec qui elle sera au Salon du livre de Genève.

Camille Luscher a naturellement le regard qui pétille. Mais quand elle parle de traduction, tout son visage s’illumine. Car plus qu’un métier, c’est une passion qui ne l’a plus lâchée depuis ses 21 ans: «J’ai le souvenir de ce jour d’automne où j’ai su que je voulais être traductrice.» C’était sur le campus de Dorigny, sur ce pont qui enjambe la Chamberonne où elle pose pour la photo. «La traduction réunit tout ce que j’aime: la littérature, la lecture et une forme d’écriture qui implique une utilisation très consciente de la langue, car cela me force à être encore plus créative que si je devais restituer uniquement ma pensée.»