École de maturité en quatre ansLa réforme explosive qui attend Frédéric Borloz
Les quelques cantons qui proposent encore un cursus de trois ans vont devoir l’allonger. Les conséquences sont colossales, car les gymnases vaudois sont déjà bondés.

Pas même assermenté, le futur ministre de la Formation, Frédéric Borloz, sait déjà qu’un dossier brûlant l’attendra sur son bureau cet été. L’allongement du cursus de l’École de maturité (quatre ans au lieu de trois) sera l’un des premiers dans lequel il devra se plonger. Impossible d’atermoyer: c’est le Conseil fédéral qui fixe l’agenda. Et pour lui mettre un bon coup de pression, les trois syndicats d’enseignants, SSP, Sud et la Société pédagogique vaudoise, – chose rare – publient ce lundi un communiqué de presse commun. Ils exposent leurs revendications quant à l’introduction de cette année supplémentaire de cours, qu’ils appellent par ailleurs de leurs vœux. Ses conséquences, tant pédagogiques que financières, sont abyssales. Passons en revue les questions qui se posent.