Tradition du «girichoko»La Saint-Valentin peut virer au cauchemar pour les Japonaises
Le 14 février, les salariées doivent offrir du chocolat à leurs collègues masculins. Dans les entreprises, ce rituel tourne souvent au harcèlement moral. De quoi embarrasser les chocolatiers suisses.

Pour Kyoko, ingénieure tokyoïte âgée de 39 ans, «la Saint-Valentin a longtemps été synonyme de stress intense et non de romance». Car au Japon, le 14 février n’est pas la fête des amoureux mais celle des hommes.
«Mon patron exigeait des chocolats suisses de grandes marques. Celles qui lui offraient des chocolats jugés bas de gamme écopaient d’un blâme ou voyaient leurs primes salariales réduites.»