Prisons vaudoisesLa surpopulation carcérale fera l’objet d’un rapport externe
Faute de place en prison, les détentions illégales perdurent dans les locaux de police. Le Conseil d’État veut un regard extérieur pour trouver des solutions.

À force, le Grand Conseil vaudois risque un trauma du poignet. Il a encore une fois tapé du poing sur la table, mardi, à propos des fameuses «rétentions en zones carcérales» dans les hôtels de police. Selon la loi, un prévenu ne doit pas passer plus de quarante-huit heures dans ces cellules au confort spartiate sans fenêtre, avant d’être placé en détention préventive dans un établissement pénitentiaire. Faute de place dans les prisons bondées, cette règle n’est toutefois pas appliquée. Et autant dire que ça ne date pas d’hier. Depuis plus de dix ans, les députés s’indignent régulièrement de cet état de fait.