La Venoge retrouvera son tracé d'origine
La rivière canalisée reprendra son cours naturel sur un tronçon de 600 mètres dans la zone alluviale du Bois de Vaux.

Au revoir, corset de béton. Place aux méandres. Les travaux de renaturation de la Venoge viennent de démarrer dans le secteur du Bois de Vaux, entre Lussery-Villars et Penthalaz.
Ils doivent rendre à cette zone alluviale d'importance nationale une «dynamique naturelle et permettre à la Venoge de retrouver son tracé historique sur plusieurs centaines de mètres», indique le Canton. La célèbre rivière pourra à nouveau prendre ses aises sur un tronçon de 600 mètres, pour être précis.
Le chantier de revitalisation touche six hectares au total. Première étape: creuser un nouveau lit dans la forêt alluviale située en rive gauche pour permettre à la Venoge de retrouver son tracé d'origine. «L'intervention prévoit un élargissement du cours d'eau qui favorisera le dépôt des sédiments érodés en amont, ajoute le Canton. Des dépressions seront aussi créées de part et d'autre afin d'encourager la colonisation du site par différentes espèces de batraciens.» La renaturation étant favorable à la faune et à la flore, cette correction fluviale doit contribuer à l'établissement d'une biodiversité riche.
Que le début
Il s'agira ensuite de détourner la Venoge dans son nouveau lit. L'ancien tronçon ne sera pas tout de suite remblayé, dans l'idée de parer à d'éventuelles grosses crues. Ces travaux, qui nécessitent l'assainissement de deux anciennes décharges présentes sur le site, sont estimés 1,2 million de francs, pris en charge à 80% par la Confédération et à 20% par l'État de Vaud. Il s'agit de la deuxième série de mesures prioritaire du plan de protection de la Venoge. Le troisième volet (5,4 millions de francs) – présenté prochainement au Grand Conseil – comprendra notamment la correction de six seuils entravant le passage des poissons entre Denges et La Sarraz.
Pour répondre aux exigences de la loi fédérale sur la protection des eaux, le Canton est tenu de renaturer environ 400 km de rivières, ruisseaux et fleuve.
Dans un rapport de 2014, l'État de Vaud écrivait qu'«environ 20% du réseau hydrographique vaudois est dans un mauvais état écomorphologique». Broye, Menthue, Grenet, Baye de Clarens, Doye… Depuis 2010, dix-huit kilomètres de cours d'eau ont retrouvé les caractéristiques proches de leur état naturel. Un peu plus de 4 km ont été remis à ciel ouvert.
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