Étude sur le GHB«On est loin du déferlement qu’on a cru voir sur les réseaux sociaux»
L’Unité de toxicologie du CHUV et des HUG a réalisé une recherche systématique de GHB en 2021. Résultat: 4 cas positifs dont 3 vaudois, sur 815 échantillons romands analysés.
Un cas de soumission chimique a été constaté sur un Vaudois, sur 60 échantillons spécifiquement prélevés dans un contexte d’agression sexuelle, suspicion d’intoxication ou black-out.
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Ce sont les chiffres que beaucoup attendaient, tant du côté des victimes de la drogue du violeur, des établissements de nuit souvent dénoncés sur les réseaux sociaux, de la police que des politiques. Sur demande du Conseil d’État vaudois en 2020, l’Unité de Toxicologie et de Chimie Forensiques (UTCF) du Centre universitaire romand de médecine légale (CURML) a traqué la présence de GHB dans des échantillons prélevés notamment suite à des agressions sexuelles. Résultat: sur 815 tests prélevés en Suisse romande en 2021, quatre se sont révélés positifs au GHB, dont un cas de soumission chimique sur un Vaudois.
