La villa-bunker mise sur l'intérêt public
Malgré l'avis du canton, les promoteurs poursuivent leur démarche de valorisation du site de La Châtelaine.

Un projet plus doux et moins gourmand en terrain constructible. Telle est la dernière proposition des promoteurs et propriétaires de la villa-bunker La Châtelaine de Gletterens pour mettre en valeur l'entier du site, avec le soutien des autorités communales. Pour rappel, cette fameuse bâtisse avait été construite par un riche Américain à la fin des années 70 sur une parcelle de 45'000 m2. Sur le site, plus de 30'000 m2 étaient classés en zone d'intérêt général, mais le Canton a décidé, l'automne dernier, de tout passer en zone agricole.
Au programme, et au centre de ce projet de réaffectation de l'ensemble du site: un EMS, une crèche, des cabinets médicaux de proximité, des cabinets et des activités de maintien et de réhabilitation, un centre spécialisé de compétences médicales, des salles de formation, des appartements médicalisés ainsi que des espaces protégés et adaptés destinés à donner vie au futur complexe. Par contre, les promoteurs disent renoncer à l'implantation d'un hôtel. «Nous avons pris en considération la proximité relative, mais non directe, du site de La Châtelaine à la Grande Cariçaie et de la nécessité de préserver la qualité de l'environnement de la zone concernée», justifient-ils par communiqué.
Pour atteindre ce but, autorités communales et banque propriétaire ont déposé un recours auprès du Tribunal cantonal contre la décision de la Direction de l'aménagement, de l'environnement et des constructions du canton. «Nous jouons notre rôle en défendant une parcelle constructible de notre commune qui ne le serait plus, mais, à titre personnel, je doute que nous allions plus loin en cas de jugement négatif», commente le syndic, Nicolas Savoy.
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