Équipements routiers et piétonsLa voie aiglonne pour le Gymnase du Chablais est tracée
La Municipalité d’Aigle va demander prochainement un crédit de 4 millions de francs au Conseil communal pour financer le cheminement qui incombe à la Ville.

Le Gymnase du Chablais entre ces jours dans une phase déterminante. Le dessin et le financement de ses nécessaires accès viennent d’être rendus publics par la Municipalité d’Aigle. Sur territoire communal, ce cheminement est donc à la charge de la collectivité publique aiglonne. Il appartiendra au Conseil communal de valider le projet, en octroyant 4 millions de francs, sous déductions de subventions à venir.
Le Gymnase du Chablais sera construit sur le site de l’ancien hôpital d’Aigle et doit ouvrir en août 2026. De bois et de verre, le bâtiment Rose des Vents accueillera 1100 étudiants et coûtera 56 millions. Outre les salles de classe, il comptera un restaurant, une cafétéria, une aula, une médiathèque, des installations sportives. Un accès sera dévolu aux piétons et aux vélos entre la gare et l’école, environ huit minutes de marche. Septante-sept places de stationnement pour voitures, 115 pour les deux-roues motorisés, sont prévues.
Levée d’opposition
Dans les grandes lignes, il s’agit d’aménager divers axes. Quatre secteurs sont concernés: parking de Novassalles, passage sous le pont du Châtelard, Hôpital, Grand-Chêne. Plus en détail, il s’agira de construire obligatoirement un passage sous-voie pour la mobilité douce sous le pont du Châtelard et de créer des contresens cyclables dans le sens chemin des Vergers - pont du Châtelard. Les accès routiers de l’Hôpital et du Grand-Chêne deviendront des zones de rencontre avec limitation de la vitesse à 20 km/h. Des modérateurs de trafic avec un tracé non rectiligne ainsi qu’une végétalisation des deux axes avec plantation d’arbres, d’arbustes et de plantes sont également prévus.
Il appartiendra dans le même temps au Conseil communal de lever une opposition déposée lors de l’enquête publique de ce projet routier. Elle émane d’un propriétaire riverain. Une association régionale avait aussi contredit les plans avant de faire marche arrière. Joint par téléphone, le dernier contradicteur se «réserve le droit et la possibilité de recourir le cas échéant au Tribunal cantonal».
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