Drame des jumelles de Saint-SulpiceLa voix d’une mère résonne au théâtre de Vidy
Gaia Saitta porte à la scène le témoignage d’Irina Lucidi, maman des fillettes enlevées par leur père en 2011. La pièce est jouée en Suisse pour la première fois.

Gaia Saitta raconte l’histoire d’Irina Lucidi dans «Je crois que dehors c’est le printemps».
Chiara Pasqualini
Elles s’appelaient Alessia et Livia. Elles avaient 6 ans. Leur vie s’est brisée un jour de janvier 2011. Ce dimanche-là, leur père les emmène loin de leur domicile de Saint-Sulpice, et les entraîne dans un périple dont lui seul a connu tous les funestes détails (lire encadré).