Aménagements urbainsLausanne continue de faire de la place aux cyclistes
La Ville annonce 5 kilomètres supplémentaires de bandes cyclables en 2021. Cent places de stationnement pour les voitures seront biffées.

C’étaient 7,5 kilomètres l’an dernier, ce seront 5 kilomètres en 2021. Lausanne a dévoilé, mardi, ses ambitions en matière d’aménagements cyclables pour l’année en cours. La Ville présente un «paquet de mesures» comprenant la création de bandes cyclables, l’ouverture de nouveaux contresens pour vélos ainsi que la mise en place de zones modérées supplémentaires.
«En 2020, nous avons vu qu’il était possible de réaménager l’espace public sans faire de gros travaux. Ces procédures sont de compétence municipale et mon intention est donc de continuer, annonce la municipale Florence Germond. L’idée est d’aménager de manière plus légère et plus rapide, via des campagnes annuelles.» Au début de la pandémie, des procédures allégées avaient permis à Lausanne d’agir vite. «Sur les 7,5 kilomètres de routes concernés, seuls 100 mètres ont ensuite été adaptés à Ouchy. Tout est désormais légalisé», rapporte l’élue socialiste.
«L’idée est d’aménager de manière plus légère et plus rapide, via des campagnes annuelles.»
Cette année, la Municipalité entend procéder en deux temps. Les premières mesures seront publiées «ces prochaines semaines» dans la «Feuille des avis officiels». Il est notamment question d’une nouvelle bande cyclable à la route du Pavement, de contresens pour vélos dans le quartier de Villamont et de la création d’une zone 30 au chemin du Reposoir.
Ces nouvelles mesures entraîneront la suppression d’une «petite centaine de places de stationnement pour les voitures, ce qui représente 0,3% du total des places existantes sur l’ensemble du territoire lausannois», calcule la Ville. «Des mesures de compensation sont prévues. Des places payantes seront ouvertes aux détenteurs de macarons et, au centre-ville, la compensation se fera en partie grâce aux parkings à ouvrages comme ceux de la Riponne ou du Rôtillon. Nous pensons qu’il est pertinent d’utiliser ces infrastructures où il y a une grosse marge afin de consacrer l’espace public à la mobilité durable», souligne Florence Germond.
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