Violences domestiquesLausanne veut couper la spirale qui conduit au féminicide
Écouter les victimes hors d’un cadre strictement policier. C’est la volonté de la Ville, qui a présenté ce lundi un nouveau centre de prise en charge.

«Les féminicides n’ont jamais lieu sans signes avant-coureurs.» Cette phrase du municipal lausannois chargé de la Police, Pierre-Antoine Hildbrand, résume bien la spirale que la Ville tente de briser. Ce lundi, dans un lieu tenu secret pour des raisons de sécurité, l’élu a présenté, avec le commandant de la police et sa cheffe, le nouvel espace d’accueil de l’unité de prise en charge des victimes de violences en tous genres, et en particulier domestiques.