Portrait de Charles-Henri de LuzeLe baron prussien plaide en sabots
Syndic de Chigny et président de la Diana Vaud depuis douze ans, le truculent avocat a tout d’un personnage romanesque.

Il tire le cerf à la carabine, mais son débit de paroles est celui d’une mitraillette. L’œil rieur, vif d’esprit, Charles-Henri de Luze, président des chasseurs vaudois, parle vite. Trop vite parfois pour qu’on arrive à le suivre, tant les mots se bousculent dans sa bouche. Ajoutez-y un solide accent vaudois et un parler haut en couleur, peuplé de «Jules Bolomey» et de «Anne Dutruy», ses noms fictifs de prédilection, et vous obtenez Charly. «Un personnage attachant, tout en rondeur, qui marque dès la première rencontre», résume un de ses bons copains.