Réchauffement climatique«Le «Big Oil» devrait être inclus dans la lutte climatique»
Pour Lauren Cohen, un professeur de finance à l’Université Harvard, les fonds verts devraient reconsidérer leur décision de ne pas investir dans les compagnies pétrolières et gazières.

Son étude n’est pas passée inaperçue aux États-Unis. Après s’être penché sur les innovations et l’octroi de brevets dans le domaine des technologies vertes, Lauren Cohen, un professeur de finance à l’Université Harvard, est parvenu avec ses deux coauteurs à une conclusion surprenante. Selon lui, les fonds verts qui investissent dans les énergies renouvelables devraient aussi envisager des placements dans les grandes compagnies pétrolières et gazières qui ont produit 71% des gaz à effet de serre depuis 1988. «Elles font partie de nos vies et du problème, elles devraient donc aussi faire partie de notre avenir et être encouragées à faire tout ce qu’elles peuvent pour nous aider à le résoudre», affirme-t-il. «Le «Big Oil» devrait être inclus dans la lutte contre le réchauffement climatique car, si l’on se base sur le nombre de brevets obtenus pour le développement des technologies vertes, les compagnies pétrolières jouent un rôle important.»