Accord avec l’IndonésieLe camp du non à l’huile de palme se désagrège
Guy Parmelin réussit à déminer le terrain sur ce traité très émotionnel de libre-échange. Les référendaires perdent plusieurs soutiens de poids.

Guy Parmelin est en passe de sortir du piège de l’huile de palme. Il a lancé lundi la campagne en faveur de l’accord avec l’Indonésie, en votation le 7 mars. Le comité référendaire (composé d’Uniterre, de Willy Cretegny et de représentants de la Grève du climat) voulait faire de ce scrutin un vote contre le libre-échange. Cette stratégie prend l’eau.
Le ministre de l’Économie a en effet répondu aux principales inquiétudes qui entourent ce produit décrié. Aux défenseurs de l’environnement, il a rappelé que ce traité contenait des cautèles pour l’importation. «Seule l’huile produite de manière durable bénéficiera des réductions des droits de douane.» Des sanctions sont prévues.