Gymnase de MorgesLe Canton sprinte pour combler son retard en salles de sport
Faute d’infrastructures, les gymnasiens et apprentis vaudois sont à la traîne au niveau des heures d’enseignement d’éducation physique. Prévu pour 2023, le projet de Marcelin ne sera qu’une pièce du puzzle.

Deux conseillers d’État pour lever le voile sur le concours d’architecture d’une salle de sport, certes double, un ton quasi solennel, voilà qui tranche avec l’ambiance du début du millénaire où les restrictions budgétaires de l’époque avaient fait payer un lourd tribut à l’enseignement de la «gym» au niveau postobligatoire, renvoyant des projets comme celui de Marcelin aux calendes grecques.
Il aura donc fallu patienter vingt ans pour relancer la machine et découvrir le bâtiment très lumineux qui doit ouvrir ses portes fin 2023, selon les traits dessinés par un bureau jurassien: Comamala Ismail Architectes. Avant de poser devant la maquette qui doit devenir réalité, la cheffe du Département de la formation, de la jeunesse et de la culture, Cesla Amarelle, a rappelé que le canton «souffre d’un important déficit de salles de sport qui prend du temps à être comblé. Nous rattrapons le retard à chaque fois que c’est possible et j’y vois un signal fort avec Marcelin, à quelques kilomètres du siège du Comité international olympique.»