Corne de l’AfriqueLe changement climatique entraîne une hausse alarmante des excisions
L’extrême pauvreté et la crise alimentaire provoquées par les sécheresses poussent de nombreux parents à recourir aux mutilations génitales pour marier tôt leurs filles.

Au Kenya, où l’excision est pourtant interdite, 14 des 23 comtés touchés par l’extrême sécheresse sont déjà des lieux à hauts risques pour les filles et les femmes, avec des taux de prévalence atteignant 98%, selon l’ONU.
ONG VISION DU MONDE
Voilà un effet du réchauffement climatique auquel on ne s’attendait pas. Selon les Nations Unies, les mutilations génitales féminines (MGF) ont augmenté de 27% dans certaines régions d’Afrique. Après le Covid et ses confinements, qui ont déjà freiné la lutte contre ces pratiques dévastatrices, c’est le dérèglement de la planète qui menace désormais les droits fondamentaux et l’intégrité des femmes et des filles.