ConsécrationLe chasselas expliqué aux Français
La «Revue du vin de France», tirée à 50’000 exemplaires, se donne trois minutes pour raconter le «roi des cépages suisses». Cocorico!

Cela sonne comme une consécration. La «Revue du vin de France», magazine tiré à 50’000 exemplaires considéré comme l’une des références dans le domaine du vin, consacre «3 minutes pour connaître le chasselas, roi des cépages suisses» dans sa rubrique Apprendre le vin.
Ses caractéristiques, ses lieux de production, mais aussi les accords mets-vin possibles sont passés au crible d’un connaisseur: Claude-Alain Mayor, secrétaire général du Mondial du chasselas et figure de la Confrérie du Guillon.
«Nos voisins y apprennent que le chasselas est certes peu connu internationalement, mais qu’il est «identitaire» pour la Suisse.»
Nouvelle mode
Nos voisins y apprennent que le chasselas est certes peu connu internationalement, mais qu’il est «identitaire» pour la Suisse. Et qu’après une perte de vitesse durant deux décennies depuis 1990, il revient à la mode sous nos latitudes, grâce à son gain en qualité et au fait qu’il est «frais, digeste et léger», répondant ainsi aux nouvelles habitudes de consommation.
On y lit aussi que le chasselas est une «éponge à terroirs», que ses vieux millésimes sont des pépites et qu’il ne se boit pas qu’avec une raclette. Mais aussi avec du homard bleu (pour un floral de Genève ou de La Côte), du veau poêlé aux cèpes (pour un corsé du Dézaley ou un fendant valaisan) ou encore sur un tartare de bœuf (pour un Calamin ou un Yvorne d’exception).
Bon pour l’exportation
Ces trois minutes sauront-elles faire grimper les exportations de vins suisses, qui plafonnent à 1% dans les bonnes années? C’est en tout cas ce à quoi travaille d’arrache-pied Swiss Wine Promotion depuis quelques années.
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