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Des diamants originaires de la mine Alrosa de 51,38 carats, taillés et photographiés en août dans une foire à Moscou en 2017.
AFP
Alors que GemGenève s’apprête à vivre sa première vraie édition post-pandémie (celle d’octobre 2021 constituant une étape), le milieu de la joaillerie, qui avait fait preuve d’une remarquable résilience à la suite du Covid, se trouve confronté aux effets collatéraux de la guerre en Ukraine.
En effet, le plus gros producteur de diamants bruts du monde, Alrosa, se trouve être russe, et, à ce titre, est passé début avril sous le coup des sanctions du Trésor américain, mesure prise peu auparavant par la Grande-Bretagne et l’Union européenne. À la suite de ces décisions, Chopard annonçait le 3 avril «cesser l’achat de diamants d’approvisionnement nouvellement extraits auprès d’entités sanctionnées par la Russie avec effet immédiat», tout en continuant à «surveiller la situation en Russie pour veiller à ce que ses principes ne soient jamais compromis, ni maintenant ni à l’avenir». Tiffany & Co. et Signet Jewellers Ltd ont également cessé de s’approvisionner en Russie.