Sortie littéraireLe culte du corps selon Lionel Shriver
L’écrivaine anglo-américaine s’attaque à notre obsession de la santé, à la mode du triathlon et à notre peur du vieillissement. Tout au long de «Quatre heures, vingt-deux minutes et dix-huit secondes», on rit jaune.

Cet article a été rédigé par les journalistes de «Cultura».
Il faut être masochiste pour aimer lire Lionel Shriver: elle passe son temps à épingler nos travers, autrement dit à se moquer de nous, ses lecteurs et frères humains du monde dit occidental. Dans «Quatre heures, vingt-deux minutes et dix-huit secondes», c’est à la mode du triathlon, des sports extrêmes et à notre culte du corps que la romancière anglo-américaine s’attaque avec une ironie parfaitement jouissive.