Le dégrisement à 50 francs au centre d'intenses réflexions
Le CHUV va tester en 2015 un lieu dédié aux fêtards qui ont abusé de l'alcool. Faut-il faire payer ces patients? Les enjeux

Les adeptes de la «biture express» seront pris en charge, dès le mois de mars 2015, au CHUV, dans un centre de dégrisement de quatre lits. Ce test de six mois soulève des questions délicates à propos du financement. Lundi, devant les médias, le projet d'une taxe symbolique de 50 fr. à la charge des patients a été évoquée. «Tout est encore matière à réflexion», précise Darcy Christen, porte-parole du CHUV. Une prudence qui s'explique par des enjeux politiques non seulement au niveau cantonal, mais fédéral.