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Réfugiés à Lausanne – Le dur périple de Slava, Yana, Nastya et «Neo»
Réfugiés à Lausanne – Le dur périple de Slava, Yana, Nastya et «Neo»
Un couple de Lausannois a ramené une famille de réfugiés ukrainiens rencontrée dans un centre d’accueil en Pologne, près de la frontière avec le pays ravagé par l’invasion russe. Témoignages croisés.
Les Lausannois Virginie Miserez Larpin et son Mari Olivier Larpin (deuxième plan) accueillent une famille ukrainienne qu’ils sont allés chercher à la frontière entre la Pologne et l’Ukraine: Slava, sa femme Yana, leur fille Nastya (12 ans) et leur chiot «Neo» (4 mois).
CHRISTIAN BRUN
Dans l’appartement lausannois où elle a trouvé refuge avec ses parents, Nastya, 12 ans, joue déjà avec des enfants voisins. Comme elle, ils sont ukrainiens, habitants d’une tour du quartier de Montoie, à Lausanne, où ils vivent avec leur famille. Nastya, elle, n’est là que depuis dimanche 6 mars. Elle a fui Kiev, la capitale de l’Ukraine encerclée par l’armée russe, avec ses parents Slava, 45 ans, et Yana, 39 ans. Et aussi leur petit chien, Neo, un Jack Russell âgé de 4 mois.
Un couple de Lausannois, Olivier Larpin et Virginie Miserez Larpin, a ramené la famille ukrainienne, rencontrée dans un centre d’accueil de réfugiés organisé d’urgence en Pologne, à Korczowa, à quelques kilomètres de la frontière avec le pays en guerre. Nous sommes mercredi 9 mars. Dans leur logement, la vie semble reprendre ses droits. Nastya sourit et se réjouit de grimper quelques étages pour retrouver ses amis. Elle s’imagine rejoindre l’école ukrainienne en ligne comme en pleine pandémie de Covid-19. Neo le chiot joueur est devenu la mascotte des lieux.