Festival à l’UNILLe Fécule fête ses 15 ans et s’étend au Vortex
Grâce à une équipe renforcée, l’événement organise plus de 30 activités et spectacles culturels jusqu’au 14 mai sur le site de l’UNIL. Demandez le programme!

«C’est l’occasion pour les étudiants d’expérimenter et d’exprimer ce qu’ils ont toujours rêvé d’essayer.» Jonas Guyot, responsable depuis cinq ans de l’organisation du Festival des cultures universitaires, plus connu sous le nom de «Fécule», se réjouit que le public lausannois découvre les 34 projets artistiques de 300 étudiants et collaborateurs du campus.
Au programme: théâtre, cinéma, musique, improvisation, danse, exposition sonore et même comédie musicale. Cette année et pour la première fois, le Fécule se déroule sur deux sites. En plus de La Grange fraîchement rénovée, la salle de spectacle du Vortex se joint aussi à la fête. «Pour des projections et même des concerts».
«Il nous est arrivé par exemple plusieurs fois d’avoir des chauves-souris qui commencent à voler dans La Grange.»
Et promet de procurer aux artistes, tous amateurs, des souvenirs indélébiles. «Il nous est arrivé par exemple plusieurs fois d’avoir des chauves-souris qui commencent à voler dans La Grange durant un spectacle. Au printemps, elles se réveillent et les spots réchauffent la salle», raconte Jonas Guyot.
Réunir les associations culturelles de l’Université, c’était ce qu’avait voulu Raphaël Rivier il y a quinze ans. Chargé de l’organisation du Festival de théâtre universitaire, il avait participé à son remplacement par le Fécule et à l’organisation de la première édition en 2008. Qui incluait cette fois-là les autres arts.
Inspiration et opportunité professionnelle.
Pour certains, le Fécule est l’occasion de s’exprimer, de réaliser une passion, un rêve qui restera à jamais amateur. Pour d’autres, comme Elodie Masin, il est une porte d’entrée vers les scènes professionnelles. En 2018, son spectacle «Écoute les oiseaux! Tu sais ce qu’ils disent?» avait résonné au-delà de La Grange. Elle avait adapté pour la scène l’un de ses textes écrit à l’Institut littéraire suisse. «C’était un dialogue interculturel entre un homme marocain musulman et une femme occidentale judéo-chrétienne. Un couple exogame. Une histoire d’amour et de duel entre deux visions de la vie différentes.»

Épaulée à la mise en scène par son amie Cecila Galindo, Elodie Masin interprétait seule sur scène les deux personnages. Dans le public, Jonas Guyot, ainsi que Dominique Hauser, alors directrice de La Grange, avaient été bluffés. Au point de transmettre leur ressenti à Michel Sauser du Théâtre 2.21 qui lui a fait faire ses premiers pas dans le monde professionnel. D’autres ont depuis également choisi le monde de la culture. Florence Riveiro est par exemple devenue directrice artistique du Lausanne Shakespeare Festival et Marek Chojecki l’assistant metteur en scène du fameux Julien Mages.
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