«Le félin fascine, bien plus mystérieux que le chien»
Depuis 1950, la parité explose: 13 millions de chats contre 5 millions de canidés. Et l'animal domestiqué n'est pas celui qu'on croit.

Chacun cherche son chat et ils sont partout, colonisant la Toile, Grumpy ou Lolcats, les écrans, les librairies à tous les rayons, BD, beaux arts, littérature. Le phénomène passionne Bernard Werber, écrivain et journaliste scientifique à la curiosité abyssale. Il y a 30 ans, les fourmis lui inspiraient des best-sellers à répétition. A force de mater les matous et autres divas qui régnaient jusque il y a peu sur son bureau et «carburaient à l'intelligence intérieure», l'auteur s'est soumis à l'évidence: «Le chat possède une pensée autonome en connexion avec un monde qui nous échappe. C'est lui qui décide de fonctionner en collaboration avec l'homme. Ou pas. Si l'humanité disparaissait, le chat se débrouillerait très bien. Mieux que le chien qui ne pourrait plus s'adapter à l'état sauvage.»