«Le GIEC ne sauvera pas la planète à notre place»
Considéré comme la source autorisée de la «bible du climat», le groupe d'experts se réunit dès ce vendredi à Genève. Forces et limites.

En 2007, le GIEC, aux côtés de l'ancien vice-président américain Al Gore, obtenait le Prix Nobel de la paix. On découvrait alors ces chercheurs qui examinent des milliers d'articles du monde scientifique pour fournir une vision de l'état actuel des connaissances sur le changement climatique. La conférence qui s'ouvre ce vendredi à Genève accouchera d'un rapport spécial sur l'impact du changement climatique sur les terres. Désertification, dégradation des sols, gestion durable de ceux-ci, sécurité alimentaire et flux de gaz à effet de serre. Vaste programme.