Rachat de Credit Suisse par UBSLe gouvernement suit la situation de près
Après deux interpellations au Grand Conseil, la conseillère d’État Isabelle Moret a affirmé que le canton de Vaud restait sur le qui-vive face aux impacts globaux de ce rachat.

Suite à deux interpellations développées mardi au Grand Conseil vaudois sur l’impact dans le canton de Vaud de la fermeture de Credit Suisse, le gouvernement a fait part de sa préoccupation quant à cette situation. La conseillère d’État Isabelle Moret a demandé au Service de l’emploi d’examiner différentes mesures.
La cheffe du Département de l’économie, de l’innovation, de l’emploi et du patrimoine (DEIEP) s’exprimait suite aux questions posées au nom de l’Alliance vaudoise par l’UDC Yvan Pahud. Le député s’inquiétait de l’impact de la fermeture sur les employés vaudois, du Credit Suisse et d’UBS et sur l’économie, et s’interrogeait d’un éventuel soutien du Conseil d’État.
Un questionnement également porté dans une autre interpellation, celle du socialiste Jean Tschopp, sur les conséquences du fiasco de la banque pour le personnel, mais aussi les petits actionnaires, la Caisse de pension de l’État de Vaud, le canton, les communes ou encore les institutions culturelles et sportives pour leur contrat de sponsoring.
«Nous avons décidé de monitorer la situation régulièrement, afin d’être prêt à agir le moment venu.»
Isabelle Moret a fait part de la préoccupation du Conseil d’État, relevant que dans le canton, Credit Suisse compte 480 collaborateurs et six succursales, UBS 900 employés et quatorze succursales. La ministre a pris le pouls des associations économiques, des banques concernées et d’autres, afin de sonder et sentir la situation.
Task force
La conseillère d’État a également demandé au Service de l’emploi d’examiner différentes mesures avant et après la fermeture du Credit Suisse. «Nous avons décidé de monitorer la situation régulièrement, afin d’être prêt à agir le moment venu», a-t-elle déclaré.
Il faut cependant agir au niveau suisse et pas seulement vaudois, a-t-elle poursuivi. La Conférence des directeurs cantonaux de l’économie publique plaide pour une task force au niveau national. «Nous avons écrit à la Confédération et demandons des garanties pour les clients privés et les PME», a-t-elle relevé, en amont de la réponse aux deux interpellations.
ATS
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